Politique de la ville dans les Alpes-Maritimes : une nouvelle approche cartographique de la précarité
Insee
Juillet 2011.


Cartographier la précarité au plus fin dans les villes permet de mieux cerner les poches de pauvreté et de mesurer l'intensité des difficultés sur des espaces très localisés. Cette nouvelle approche peut être utile à la politique de la ville pour répondre à sa mission : intervenir dans les quartiers urbains en difficulté pour réduire les écarts économiques et sociaux.
Dans les Alpes-Maritimes, les périmètres soutenus au titre de la politique de la ville sont, dans leur grande majorité, en cohérence avec la cartographie actuelle des revenus : les territoires prioritaires figurent le plus souvent parmi les zones aux revenus les plus faibles. Cependant, dans certains espaces souvent situés autour de territoires prioritaires, les niveaux de revenu sont également très bas, comparables à ceux des territoires prioritaires (à Nice autour de l'Ariane, ou à Vallauris).
À l'inverse, certains territoires prioritaires présentent une précarité moindre ou sur des périmètres plus resserrés (Cagnes-sur-Mer). Enfin, les centres-villes sont des espaces plus hétérogènes, où cohabitent des personnes à faibles revenus et d'autres plus aisées selon les immeubles.
 

Accéder au document


------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------

Provence-Alpes-Côte d'Azur : près d'un million d'habitants dans les territoires de la politique de la ville
Insee
avril 2007.


Plus d'un habitant sur cinq réside dans un territoire de la politique de la ville en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les Zones Urbaines Sensibles (ZUS) sont les territoires les plus fragiles, cette fragilité étant accentuée dans notre région. Les autres quartiers prioritaires sont en majorité dans une situation économique et sociale intermédiaire entre celle des ZUS et celle des communes auxquelles elles appartiennent.
 

Accéder au document


------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------

Zones urbaines sensibles de la région : la proportion de chômeurs parmi les jeunes a diminué
Insee
février 2004.


Au cours des années 90, la population des zones urbaines sensibles (ZUS) a légèrement diminué en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nombre de chômeurs s'est accru un peu moins vite dans les quartiers sensibles que dans l'ensemble de la région. Les jeunes habitant en ZUS ont profité, comme les autres, de l'augmentation générale du niveau scolaire : la part des 15-24 ans poursuivant leurs études a augmenté de neuf points entre 1990 et 1999 dans les ZUS de la région. Dans près de la moitié des quartiers sensibles de Provence-Alpes-Côte d'Azur, le niveau du chômage s'est rapproché de celui de la ville correspondante. Dans une dizaine de ZUS, en revanche, la situation du chômage s'est nettement aggravée et l'écart par rapport au reste de la ville s'est accru.
 

Accéder au document


------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------

La zone franche de l'Ariane à Nice : l'état des lieux
Insee
mars 1998.


A l'évidence défavorisée par rapport à Nice, la Zone Franche Urbaine de l'Ariane, au nord-est de la ville, se caractérise par une situation moins dégradée au niveau social que les deux autres zones franches de la région : les quartiers Nord Littoral à Marseille et la « Z.U.P. » de Berthe à La Seyne-sur-Mer. En revanche, le tissu économique y est fragile et le niveau de l'emploi faible.
 

Accéder au document


------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------