• Être né en France d’un parent immigré. Une population diverse reflétant l’histoire des flux migratoires
    Institut national de la statistique et des études économiques
    Février 2017

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  • Effets du lieu de résidence en ZUS sur les parcours et le sentiment de discrimination des jeunes issus de l’immigration. Les Documents de Travail de l’IREDU, DT 2015/3, mai 2015
    GUÉGNARD Christine, BRINBAUM Yael, Institut de recherche sur l'éducation
    Mai 2015

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  • Situation socio-économique des immigrés, intégration et discriminations. La situation des quartiers. Rapport 2011 de l'Observatoire des zones urbaines sensibles
    Secrétariat général du comité interministériel des villes, Observatoire national des zones urbaines sensibles
    Octobre 2011

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Immigrées et filles d'immigrées : le recul des mariages forcées
Ined
juin 2011.


L'enquête Trajectoires et Origines a recueilli des informations sur les conditions dans lesquelles les personnes interrogées se sont mariées, permettant de repérer les cas de mariage non consenti ». Il s'agit de mariage non souhaité, initié par le conjoint ou la famille mais accepté du fait de pressions d'ordre psychologique, social ou physique. Les femmes immigrées ayant entre 51 et 60 ans en 2008 sont 9 % à s'être mariées ainsi contre leur gré lors de leur première union. La fréquence est moindre chez les immigrées plus jeunes (2 % pour les 16-30 ans) et chez les filles d'immigrés (1 % des 26-30 ans). Les immigrées originaires des pays où le célibat est réprouvé et la sexualité prémaritale prohibée, comme la Turquie, le Maghreb et l'Afrique sahélienne, sont les premières concernées par les mariages non consentis.
 
 

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Le chômage des jeunes descendants d’immigrés
Ministère de l'intérieur
mai 2011.


 

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 La ségrégation des immigrés en France : état des lieux
Ined
avril 2011.


Dans le langage courant, la notion de « ségrégation » évoque la séparation dans l’espace de groupes sociaux ou ethniques et suggère une intention délibérée. Dans la tradition des études urbaines, cependant, « ségrégation » est pris au sens purement descriptif de séparation d’une population vis-à-vis d’une autre. On la mesure habituellement par l’« indice de dissimilarité », nommé aussi « indice de ségrégation », qui calcule la part de la population qui devrait quitter le quartier (ou la commune) pour avoir une composition identique à celle du reste du territoire, la population de référence étant ici la population majoritaire des Français nés français. Plus l’indice est élevé, plus la ségrégation est forte. Cette notion est bien entendu relative, car la séparation absolue est aussi rare que le mélange systématique, mais la ségrégation ainsi mesurée permet d’effectuer des comparaisons dans le temps et dans l’espace. On dressera un bref bilan des études menées depuis plusieurs décennies sur ce phénomène en France avant de présenter les résultats inédits de l’enquête Trajectoires et origines.
 

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 Discrimination au logement et segrégation ethno-raciale en France.
Ined
avril 2011.


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Inégalité d’accès aux emplois et inégalités de salaires : la situation des enfants d’immigrés et des jeunes résidant dans une zone urbaine sensible
Insee
janvier 2011.


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L’emploi et les salaires des enfants d’immigrés
Insee
janvier 2011.


Les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13 % inférieurs à ceux des Français dont les deux parents sont français de naissance. Notre étude cherche à déterminer quelle part de ces écarts peut être attribuée aux niveaux de diplômes obtenus, à l’âge, au lieu de résidence, à la situation familiale des personnes, etc. Pour cela, nous commençons par estimer des équations d'emploi et de salaire sur la population des Français n'ayant pas de parents immigrés. Puis, nous utilisons ces estimations pour attribuer aux Français d'origine maghrébine un niveau d'emploi et un salaire « potentiels » qui tiennent compte de leurs caractéristiques individuelles observées. Un soin particulier est apporté au traitement de la sélection pouvant affecter le processus d’accès à l'emploi. Les résultats montrent que le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi. En revanche, les différences de caractéristiques individuelles observées expliquent totalement les écarts de salaires entre les deux groupes. Ces résultats demeurent identiques si l'on considère séparément les hommes et les femmes. Les Français ayant au moins un parent immigré originaire d'Europe du Sud ont des taux d'emploi égaux à ceux des Français dont les deux parents ne sont pas immigrés et des salaires inférieurs de 2 %. Là encore, cet écart s'explique entièrement par les différences de caractéristiques observables entre ces populations, en particulier par des niveaux d'éducation différents.
 

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 Les ménages immmigrés en 2006 : des locataires en zones urbaines
Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire
janvier 2009.


 

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 L’Onzus et la statistique ethnique, une question d’actualité
Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)
mai 2007.


 

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 Portrait statistique des zones urbaines sensibles
Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)
mai 2007.


Basée en grande partie sur les rapports de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, les informations retenues mettent en lumière les traits marquants des zones urbaines sensibles, en termes de peuplement, d’habitat, de types de ménages, de chômage et d’inégalités scolaires. On note un effet de cumul de difficultés pour une population caractérisée par une forte proportion d’immigrés africains. Les conséquences d’un taux de chômage presque trois fois plus élevé que dans le reste de la France métropolitaine traversent tous les aspects de la vie des populations de ces ZUS.
 

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La discrimination négative ; le déficit de citoyenneté des jeunes de banlieue
Ecole des hautes études en sciences sociales
avril 2006.


En dépit de discours convenus sur « l’exclusion » ou le « ghetto des banlieues », les jeunes qui ont participé aux violences urbaines de l’automne 2005 ne sont nullement hors des cadres de la société française. La majorité d’entre eux étaient des citoyens français « issus de l’immigration », c’est-à-dire marqués par leur appartenance ethnique, citoyens par défaut. Leur désespoir pourrait tenir à ce qu’ils vivent les prérogatives de la citoyenneté sur le mode de l’impossibilité de leur réalisation. Dans une République qui proclame l’égalité des droits et l’égalité des chances, ils font quotidiennement l’expérience du déni des droits : discrimination dans les rapports avec la police et la justice, dans leurs relations à l’école et au travail. Discrimination aussi en raison de leur affiliation religieuse, puisque le fait d’être d’origine musulmane est souvent associé à une adhésion à l’islam radical. La stigmatisation d’une partie de la population sur une base ethnique est contradictoire avec les principes de la République. Elle est aussi dangereuse pour l’unité de la nation. Les politiques sécuritaires actuelles ciblent un profil de jeunes comme les principaux responsables de la propagation de l’insécurité, en oubliant de s’interroger sur l’ensemble des conditions nécessaires pour être reconnu comme un citoyen à part entière. C’est le paradoxe d’une instrumentalisation rigide et dogmatique du modèle républicain : si nos banlieues ne sont pas encore des ghettos, elles sont en train de le devenir, à force de traiter une partie de leurs habitants, en particulier les jeunes issus de l’immigration, comme des citoyens de seconde zone.
 

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Des marcheurs de 1983 aux « émeutiers » de 2005
Ecole des hautes études en sciences sociales
avril 2006.


Il serait artificiel de comparer terme à terme deux moments que tout semble opposer et qui s’inscrivent dans des séquences événementielles différentes. Les émeutes urbaines de novembre 2005 peuvent être considérées comme le point d’orgue d’une longue série qui commence en 1979 à Vénissieux et s’accélère au début des années 1990 (Vaulx-en-Velin), si bien qu’elles sont devenues l’une des caractéristiques saillantes de la transformation des banlieues au cours du dernier quart du XXe siècle. La « Marche pour l’égalité » doit être replacée dans la longue série des mobilisations ultérieures en faveur de l’égalité, contre le racisme et les violences dans les quartiers (SOS Racisme en 1985, Stop la violence en 1999, Ni putes ni soumises en 2002). Cependant, la mise en perspective de ces deux moments nous apparaît comme un moyen privilégié pour saisir – et comprendre – les différences qui opposent la situation des enfants des cités d’hier et celle d’aujourd’hui, en mettant l’accent sur les enfants d’immigrés originaires du Maghreb, en raison de leur poids démographique et symbolique dans la population des cités. La perspective qui sera la nôtre est centrée sur la question de l’appartenance générationnelle, une clé d’interprétation possible des transformations qui affectent depuis vingt ans l’univers des jeunes de milieux populaires.
 

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 Les inégalités et l’intégration sociale
La documentation française
février 2006.


La montée continue du chômage et de la précarité a engendré une exclusion durable d’une part croissante de la population hors de la sphère de l’emploi et des revenus d’activité, favorisant l’apparition d’une nouvelle pauvreté et l’enkystement dans la société française d’un noyau dur de personnes, et parfois de ménages entiers, durablement privés d’emploi. Ces nouvelles formes de pauvreté sont de plus en plus concentrées dans certaines zones urbaines ou péri-urbaines. Face à ce constat, l’action publique, au-delà du renforcement de ses axes classiques, devrait davantage être ciblée sur des mesures ou des domaines fondamentaux pour l’avenir de la société française. À ce titre, des dotations beaucoup plus importantes sont nécessaires à l’éducation des enfants vivant dans des ménages pauvres ou dans des territoires caractérisés par un fort taux de non-emploi.
 

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Habiter en zus et être immigré : un double risque sur le marché du travail
Dares
juillet 2005.


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