Rapport ONPV 2022 - Dynamiques citoyennes dans les quartiers prioritaires

Le septième rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) analyse les dynamiques citoyennes dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Ce rapport analyse les différentes dynamiques à l’oeuvre dans ces quartiers, en mettant l’accent sur la participation et l’inclusion des habitants. Ces dynamiques ne se limitent pas uniquement aux populations résidentes, mais impliquent également les associations et les conseils citoyens. Le rapport répond à plusieurs questions essentielles : dans quelle mesure les caractéristiques des QPV, qu’elles soient liées à la population ou au contexte économique, peuvent-elles expliquer les disparités observées en termes de participation électorale entre les quartiers ? Qui sont les associations soutenues par les crédits du programme « Politique de la ville » (P147) et quelles actions mènent-elles en faveur des habitants des QPV ? Quel est l’état actuel des conseils citoyens dans ces quartiers ? Quelles initiatives sont mises en place dans les villes européennes en matière de participation citoyenne ? À travers ces études approfondies, nous cherchons à mieux comprendre les dynamiques citoyennes dans les QPV et à promouvoir des actions participatives efficaces pour renforcer l’inclusion et l’engagement des habitants dans la vie de leur quartier.

Rapport ONPV 2021 - Fiches thématiques

39 fiches synthétiques sur les thèmes usuels de la politique de la ville (scolarisation, pauvreté, délinquance, renouvellement urbain, emploi et chômage). Nouveautés : Une fiche sur l'engagement citoyen des jeunes et trois fiches sur le logement Ainsi qu'une analyse financière du programme 147 et une fiche sur la fiscalité locale des communes en politique de la ville

Etude - Les quartiers prioritaires de la politique de la ville sur Twitter une visibilité croissante, mais inégale et très irrégulière dans le temps

Alors que leur visibilité dans les médias traditionnels (la presse, la télévision et la radio) est légèrement décroissante depuis une dizaine d’années, les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont de plus en plus mentionnés sur le réseau social Twitter. Cette visibilité présente des traits caractéristiques comme sa focalisation sur un nombre très limité de quartiers et son irrégularité dans le temps. Les variables les plus explicatives de l’intensité de la médiatisation d’un quartier sont sa taille en termes de population mais aussi le niveau mesuré d’insécurité dans ce quartier, le type d’habitat et dans une moindre mesure la part des jeunes vivant dans ce quartier. La médiatisation dans les médias traditionnels joue aussi un rôle important dans la visibilité des QPV, de même que l’implication sur le réseau social d’ « experts négatifs » tweetant sur de nombreux quartiers lors des pics de surmédiatisation. Ces pics sont caractérisés par un rétrécissement des sujets abordés au profit de ceux liés à l’insécurité, mais aussi par un changement des acteurs postant ces tweets. Les comptes des médias sont nettement plus actifs dans ce contexte et contribuent à rendre moins visibles les tweets liés à la vie associative, culturelle ou institutionnelle des quartiers.

Etude - Les effets du relogement sur la trajectoire résidentielle des habitants dans le cadre des opérations de rénovation urbaine

Quel est le niveau de satisfaction des habitants des QPV après leur relogement dans le cadre des opérations de rénovation urbaine ? Quels sont les effets sur leurs trajectoires résidentielles ? Comment se reconfigurent leurs réseaux, leurs repères et leurs mobilités ? Quels sont les effets du relogement sur la trajectoire sociale des ménages relogés et leur niveau d’intégration à la cité ? Autant de questions que le groupe REFLEX s’est attaché à trier, hiérarchiser, reformuler pour répondre aux attentes de l’évaluation commanditée par le CGET en 2018 (devenu ANCT en 2020), avec le parti pris de recueillir et d’analyser la parole des premiers concernés, les personnes relogées plusieurs années après cette étape clé de leurs parcours.

Rapport ONPV 2020 - Vulnérabilités et ressources des quartiers prioritaires

Six études ont été réalisées afin de répondre à plusieurs questions posées dans le contexte de crise liée à la Covid-19 : quel est le profil des habitants des QPV de la France métropolitaine et d’Antilles-Guyane ? Les résidents des QPV sont-ils plus exposés à la Covid-19 en raison de leurs conditions de vie et des métiers qu’ils exercent ? Disposent-ils d’un accès au numérique pour effectuer les tâches du quotidien ? Quelles sont les ressources mobilisées par ces habitants pour faire face aux difficultés ? La seconde partie du rapport est constituée de courtes analyses sous forme de vingt-quatre fiches synthétiques.

Fiches thématiques 2020 - Emploi

Fiches thématiques 2020 - Éducation

Fiches thématiques 2020 - Pauvreté

Rapport ONPV 2019 - Bien vivre dans les quartiers prioritaires

Huit études ont été réalisées qui répondent à plusieurs questions : comment juger du bien vivre dans les quartiers prioritaires qui sont, par construction, des territoires où le taux de pauvreté est 2,5 fois supérieur à la moyenne nationale ? Quels indicateurs et quelle approche considérer ? La seconde partie est constituée de courtes analyses statistiques sous forme de quarante fiches synthétiques.

Etude - Les Français portent un regard sombre sur les quartiers « sensibles »

En 2018, 8 % des habitants de France métropolitaine estiment vivre dans un quartier « sensible », près d’un tiers s’y rendent parfois pour des motifs professionnels ou personnels, et un sur deux indique n’avoir aucun lien avec ces quartiers. Le regard que portent nos concitoyens sur ces quartiers est sombre : ils y associent spontanément et en majorité les notions d’insécurité et de délinquance, l’idée de difficultés sociales ou encore de relégation territoriale. La majorité des Français (51 %) est convaincue que la situation dans les quartiers sensibles s’est plutôt dégradée au cours des dernières années et les attentes vis-à-vis des pouvoirs publics sont fortes pour endiguer la situation : 88 % réclament un engagement accru de l’État. Les représentations des quartiers « sensibles » varient sensiblement selon les canaux d’information mobilisés. Les journaux télévisés sont, de loin, le premier canal d’information sur ces quartiers (71 %), devant la presse écrite et la radio. Les personnes qui s’informent sur ces quartiers principalement au travers des journaux télévisés ont, un peu plus que les autres, tendance à estimer que les quartiers « sensibles » se caractérisent par la prégnance de la délinquance. Au-delà du poids des discours médiatiques, les représentations sont aussi influencées par les liens personnels avec ces quartiers : l’image est généralement plus positive chez les personnes qui, outre des informations issues des médias, ont une expérience indirecte ou ponctuelle des quartiers « sensibles ». Sans y vivre, ils s’y rendent parfois ou y connaissent des proches.

Etude - Les lycéens des quartiers prioritaires dans l’enseignement supérieur : une orientation moins ambitieuse, essentiellement attribuable au cursus scolaire

L’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) a étudié, avec le service statistique de l’Enseignement supérieur, les vœux d’orientation des lycéens des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sur la plateforme Admission Post Bac (APB). Au final, leurs aspirations sont moins élevées que les jeunes des autres quartiers et ils se retrouvent plus souvent sans affectation à l’issue de la procédure. Un risque moins lié à leur lieu de résidence qu’à leurs trajectoires scolaires.

Rapport ONPV 2018 - Emploi et développement économique dans les quartiers prioritaires (Tome 1 - Etudes)

Dans sa première partie, le rapport 2018 de l’Observatoire national de la politique de la ville présente la situation de l’emploi et du développement économique dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Dix études ont été réalisées qui répondent à plusieurs questions : Quelle est la situation professionnelle des habitants des quartiers prioritaires ? S’améliore-t-elle ? Au-delà des effets liés à leurs parcours scolaires et leurs caractéristiques sociales défavorisées, existe-t-il un effet propre lié à la résidence en quartier prioritaire qui expliquerait des trajectoires professionnelles plus instables ?

Rapport ONPV 2018 - Emploi et développement économique dans les quartiers prioritaires (Tome 2 - Fiches)

La seconde partie est constituée de courtes analyses statistiques sous forme de quarante-huit fiches synthétiques.

Etude - L’accessibilité à pied aux équipements sportifs dans les quartiers prioritaires : une bonne couverture mais une offre peu variée

Malgré d’ambitieuses politiques publiques d’accès au sport pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), une quarantaine de quartiers prioritaires apparaissent encore comme sous-dotés en équipements sportifs structurants. Certes, l’accessibilité à pied aux équipements sportifs structurants pour les habitants des QPV est meilleure que pour ceux des autres quartiers des unités urbaines englobantes mais ce résultat global (99 % de la population métropolitaine couverte par au moins un équipement en QPV, contre 90 % ailleurs) cache des réalités locales bien moins favorables. Dans les QPV de type « centres anciens » notamment, les habitants sont plus éloignés des équipements sportifs que dans les quartiers HLM en périphérie des agglomérations, construits à une période où la pratique sportive a été encouragée par les pouvoirs publics et intégrée aux programmes d’urbanisme. De plus, si une bonne accessibilité est nécessaire à la pratique sportive, elle n’est pas suffisante pour en assurer l’accès effectif, et les licenciés de fédérations sportives sont deux fois moins nombreux dans les QPV. L’accessibilité à pied est également très variable selon le type d’équipement sportif, les piscines et les courts de tennis étant plus éloignés que les salles multisports notamment. Ainsi, rares sont les quartiers prioritaires, seulement un sur sept, dans lesquels les habitants ont accès à des équipements sportifs variés.

Etude - Des conditions de logement plus dégradées dans les quartiers prioritaires

Les logements des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont plus souvent des logements collectifs, hormis à Mayotte et en Guyane. Trois ménages sur quatre sont locataires du parc social en QPV, contre moins de un sur cinq dans le reste des unités urbaines englobantes. Bien que les logements collectifs soient en moyenne plus grands en quartier prioritaire, les logements sont plus souvent surpeuplés, plus vétustes, et cumulent plus de défauts graves de confort que ceux des autres quartiers. Les ménages des quartiers prioritaires consacrent une part plus importante de leur revenu au logement, et ce, même si l’on tient compte des aides au logement dont ils sont plus souvent bénéficiaires : malgré un coût du logement moindre en QPV, les revenus plus faibles des habitants engendrent un taux d’effort supérieur à celui des ménages des autres quartiers. Si la part des ménages ayant emménagé récemment est semblable dans les QPV et les autres quartiers, les motifs d’installation diffèrent : les ménages ayant emménagé en QPV l’ont fait principalement pour habiter un logement assez grand et conforme à leur composition familiale, alors que les ménages des autres quartiers citent plus fréquemment la localisation du logement comme critère de choix. Une fois installés, les ménages des QPV sont souvent insatisfaits de leur quartier de résidence et souhaitent plus souvent déménager.

Etude - Évitement de la carte scolaire à l'entrée en 6e : le privé attire aussi les élèves des quartiers prioritaires

11,0 % des enfants entrant en 6è habitant dans un quartier de la politique de la ville (QPV) étudient, en 2015, dans un collège privé, contre 25,9 % des autres 6è résidant dans une unité urbaine englobante. Parmi les élèves scolarisés dans le privé au début du collège, une partie fréquentait une école publique en fin de primaire: cet évitement concerne 6,2 % des élèves des quartiers prioritaires, contre 10,2 % des élèves des autres quartiers des unités urbaines englobantes, qui quittent une école publique pour étudier l'année suivante dans un collège privé, en plus de ceux qui fréquentaient un collège privé après avoir fréquenté une école privée. L'entrée dans le secteur privé au collège varie selon les caractéristiques des élèves, quel que soit leur lieu de résidence, avec un évitement plus marqué pour les catégories les plus favorisées.

Rapport ONPV 2017 - La mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires

Dans sa première partie, le rapport 2017 de l’Observatoire national de la politique rend compte de la mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Sept études ont été réalisées à partir de sources de données différentes afin d’approcher au mieux ce phénomène délicat et répondre à plusieurs questions : les habitants des quartiers prioritaires ont-ils une mobilité résidentielle comparable à celle des habitants des autres quartiers de leur unité urbaine ? Quels sont les ménages qui partent ? Quels sont les ménages qui arrivent ? Pourquoi s’installe-t-on en quartier prioritaire de la politique de la ville ? Pourquoi en part-on ? Quels sont les effets de cette mobilité sur la composition socio-démographique des quartiers prioritaires ? La seconde partie est constituée de courtes analyses statistiques sous forme de quarante-deux fiches synthétiques.

Rapport ONPV 2016

Le rapport 2016 de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) est le premier rendu dans le format de la nouvelle politique de la ville. Ce rapport, publié le 6 avril 2017, se veut fidèle à la dynamique dictée par les grandes orientations de l’ONPV, visant à présenter davantage de travaux évaluatifs tout en continuant à mettre à jour les données concernant les quartiers de la politique de la ville et leurs habitants, de même qu’à rendre compte des principales politiques mises en œuvre dans ces quartiers. Il s’articule donc en deux parties. La première partie est un recueil de trois études approfondies, en écho à la loi de programmation de 2014 et porte sur une connaissance approfondie de la nouvelle géographie de la politique de la ville, sur l’évaluation du programme national de rénovation urbaine (PNRU) et sur l’évaluation de la participation des habitants via les conseils citoyens. La seconde partie rassemble des fiches synthétiques sur chacun des trois piliers de la politique de la ville, ainsi que sur les moyens financiers qui y sont afférents.